L'auteur, un des acteurs majeurs d'une réforme capitale du droit français raconte les combats idéologiques, les plaidoieries faites avec conviction dans un contexte souvent hostile pour l'abolition de la peine de mort.
Les souffrances morales des avocats exclus du Barreau, comme des confrères véreux, par une loi promulguée par un maréchal de France, parce qu'ils étaient nés juifs
Contre l'opinion d'une majorité de Français, F. Mitterrand, en pleine campagne présidentielle, se prononce pour l'abolition de la peine de mort dont il fait l'une de ses promesses. Il confie à R. Badinter, nouveau garde des Sceaux, la mise en oeuvre de ce projet. En 1908, M. Barrès, député et écrivain, s'oppose au projet de loi visant à abolir la peine de mort.